Off Kultur

#14 – MICHELLE BLADES + CLEA VINCENT

flydouble

MICHELLE BLADES (Panama)

Michigan

Lava Boy

After Words

Lulls in Humid Rooms

La jeune femme de 22 ans a le genre de parcours qui donne le tournis. Si l’état civil place le point de départ du côté du Panama, Michelle Blades a déjà vécu plusieurs vies en une seule.

Durant sa jeunesse, elle baigne dans la salsa que jouent son père Roberto et son oncle Ruben, elle suit même les tournées du premier, mais loin d’être impressionnée par l’héritage familial, la jeune fille trouvera sa propre voie. Ou plutôt ses voies, une fois de plus.

Elle qui a vécu à Panama, puis grandi à Miami avant de mettre le cap (au hasard) sur Phoenix, et maintenant Bagnolet, a su aussi endosser plusieurs costumes de musicienne. Demandez à ceux qui l’ont vue en concert : personne ou presque n’aura vu le même. Qui est Michelle Blades ? La jeune femme avec sa guitare acoustique et son ukulele qui affectionne les concerts en appartements ? Ou celle qui a composé un album sur la route, entre électro ambient et inspipration de la route ? Ou bien celle qui se réinvente en punk dans le trio de Phoenix North Dakota ? Tout ça à la fois sans doute. A en juger par son nouvel EP, c’est pourtant dans un autre projet que s’est lancée la musicienne : Entre stoner, rock psychédélique et thèmes entre politique et religion, “Zoroaster & Two Devils” démontre un changement aussi radical qu’ambitieux de la jeune femme. Qui n’en finit donc plus de surprendre, et donc de rester fidèle à la personnalité qui est la sienne : riche, ouverte, plurielle en somme.

CLEA VINCENT (France)

Retiens mon désir

Retour de l’homme

Méchant Loup

Cléa Vincent est une jeune chanteuse, pianiste et compositrice.
Son écriture est belle et unique, crachant les mots comme Dick Annegarn avec la naïveté d’une France Gall, elle a ce « je ne sais quoi » qui vous charme au premier regard.
En live elle débarque comme un ovni avec son phrasé particulier. Elle vous saisit et vous émeut au point que vous vous surprenez à chanter ses mélodies des jours après les avoir entendues.
La voix nue, une couche de Wurlitzer ou de Piano, un peu de Polysix pour les ambiances, de la batterie électronique. C’est dance, voire house parfois, mais les mots restent portés et éclatants.
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« Une égérie Electro Pop » Le Monde
« Un ovni au phrasé si particulier, à l’écriture bien trouvée, aux mélodies efficaces » Musique info Hebdo
« Cléa Vincent et sa voix pop acidulée » 20 Minutes
« Une nouvelle venue de la chanson en français qui débarque avec un son assez inédit » A Nous Paris